Comment se protéger?
quelle femme est à risque ?
Il est important de garder à l’esprit que toute femme ayant eu une activité sexuelle est à risque d’être infectée par ces virus
HPV (4), qui sont la cause de plus de 99 % des cancers du col de l’utérus (2).
En effet, jusqu’à 70% des femmes sexuellement actives seront infectées par un des types du virus HPV et ce, à un moment ou un autre de leur vie (4,5,6).
La vaccination est efficace dans la prévention d’environ 70% des cancers du col de l’utérus, dus aux HPV 16 et 18. Elle ne protège pas contre les autres types de HPV responsables de 30% des cancers du col de l’utérus. Ainsi, le frottis de dépistage à partir de 25 ans est indispensable et complémentaire à la vaccination.
Pour les femmes, il est possible de prévenir l’infection contre les quatre types de papillomavirus les plus répandus grâce à la vaccination. L’efficacité des vaccins contre le papillomavirus est actuellement à l’étude pour les hommes.
Bien que les préservatifs n’éliminent pas complètement le risque d’infection, leur utilisation régulièrement et correctement au cours des rapports vaginaux, anaux et buccaux permet de réduire le risque d’attraper le virus ou de le transmettre à son partenaire ou à sa partenaire.
Le cancer du col de l’utérus
est rare. Il est précédé pendant de nombreuses années par des lésions précancéreuses. Le dépistage des lésions précancéreuses du col de l’utérus par un frottiset le traitement de ces lésions constituent le meilleur moyen de prévention du cancer du col.
Il existe deux vaccins contre l’infection par les papillomavirus :
- le vaccin Gardasil®qui protège contre les papillomavirus 6 et 11 responsables des verrues génitales et contre les papillomavirus 16 et 18 responsables de 70% des cancers du col et de la moitié des lésions précancéreuses.
- le vaccin Cervarix® protège contre les papillomavirus 16 et 18.
Les deux vaccins disponibles contiennent des pseudo-virus qui ne sont pas infectieux. Le corps réagit en produisant des défenses (anticorps) contre ces virus. Ces défenses permettent que l’organisme élimine ces virus si on les rencontre lors de rapports sexuels avant qu’ils n’aient le temps d’infecter l’organisme. Pour être efficaces, ces vaccins doivent être injectés avant le début de la vie sexuelle.
Le fait de reporter le début de l’activité sexuelle à un âge plus avancé et de réduire le nombre de partenaires sexuels diminue le risque de s’infecter par les papillomavirus. Cependant, on peut être infecté par les papillomavirus même en ayant un seul partenaire. Un seul contact sexuel peut suffire pour s’infecter par les papillomavirus.
L’utilisation des préservatifs ne permet pas de se protéger complètement, cependant les préservatifs diminuent le risque de s’infecter et préviennent de nombreuses infections sexuellement transmissibles. Le papillomavirus peut être contracté même au contact de la peau non protégée par un préservatif, il faut se rappeler qu’un préservatif ne protège que la région qu’il couvre de sorte qu’il est possible que des verrues non couvertes (par exemple, sur le scrotum) infectent le ou la partenaire. |